Mission éducation et résilience des populations
En 2021, une mission éducation et résilience des populations a été créée par le service départemental d’incendie et de secours de l’Indre (SDIS 36).
Faire du citoyen un acteur de sa propre sécurité constitue un objectif fondamental.
En parallèle des urgences du quotidien, la France est exposée à une multitude d’aléas naturels (inondations, feux de forêt, tremblements de terre), d’évènements technologiques (accidents industriels) ou encore sanitaires, comme la crise de la Covid-19.
« Deux tiers des 36 000 communes françaises sont exposées à au moins un risque naturel : un Français sur quatre et un emploi sur trois sont aujourd’hui potentiellement exposés aux inondations. »
Conformément à la loi du 13 août 2004 dite MOSC pour Modernisation de la Sécurité civile, qui prévoit que « toute personne concourt par son comportement à la sécurité civile ».
Ainsi le premier maillon de la chaîne des secours est le citoyen, acteur de sa propre sécurité et de celles des autres. Il est nécessaire de renforcer l’acculturation de chaque citoyen aux questions de prévention et de gestion des risques, mais aussi aux comportements à adopter pour y faire face. L’expérience montre pourtant que les comportements de la population face aux catastrophes ne sont pas toujours adaptés.
Le rôle du système scolaire est majeur dans la transmission de la culture de sécurité civile. Mais pas seulement, tout comme pour la sécurité routière, l’intégration de la culture de sécurité civile doit se réaliser tout au long de la vie du citoyen. L’éducation ne se limite dont pas au temps de l’école.
Nous pouvons considérer qu’une population résiliente est capable de répondre activement à la crise, d’adopter les bons comportements, d’être autonome et d’appuyer l’action des services de Sécurité civile. En étant acteur de sa sécurité, la population va contribuer à la résilience du système territorial affecté par la catastrophe et à sa propre résilience.
Le mot résilience trouve son origine dans la langue anglaise, issu du latin resalire signifiant rebondir, ressaisir, rejaillir. Il s’agit d’un mot régulièrement employé dans les sciences physiques désignant l’aptitude d’un matériau à résister aux chocs et à reprendre une forme convenable. C’est en 1932 que l’adjectif « résilient » figure pour la première fois dans le Dictionnaire Larousse avec comme définition « qui présente une résistance aux chocs ».
En France, c’est le neuropsychiatre Boris Cyrulnik qui popularise le concept, et donne une définition de la résilience : « Il s’agit d’un processus biologique, psychoaffectif, social et culturel qui permet un nouveau développement après un traumatisme psychique ». Il dit également que « 1 personne sur 2 subira dans sa vie un traumatisme quelconque. 1 personne sur 2 va devoir faire face à des évènements difficiles. »
C’est dans cette démarche que le service départemental d’incendie et de secours de l’Indre engage des actions pour éduquer les populations à savoir réagir face à une situation d’urgence. L’objectif est aussi bien de toucher les jeunes enfants via l’école que les adultes.
La mission éducation et résilience des populations dans la presse : https://www.lanouvellerepublique.fr/chateauroux/indre-les-pompiers-veulent-eduquer-la-population-a-la-resilience
Contact :
Lieutenant-colonel Jean-Marie LECOEUR – Chef de la mission
- Tél : 06.74.81.73.55
- Mail : jmlecoeur@sdis36.org